Au 25 juillet 2018, EDF a contrôlé 148 des 150 soudures du circuit secondaire principal de l’EPR de Flamanville et a poursuivi ses échanges avec l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), comme annoncé dans ses communications du 10 avril et du 31 mai 2018. Le contrôle des deux soudures restantes sera finalisé d’ici fin juillet 2018.
Sur les 148 soudures contrôlées, 33 soudures présentent des écarts de qualité et vont faire l’objet d’une réparation. EDF a, par ailleurs, décidé de refaire 20 soudures, même si elles ne présentent pas de défaut. Ces soudures ne respectent pas les exigences dites « de haute qualité » définies par EDF au moment de la conception de l’EPR (principe d’exclusion de rupture).
Pour 10 autres soudures, EDF a proposé à l’ASN une démarche de justification spécifique permettant de confirmer le haut niveau de sûreté de l’installation tout au long de son exploitation. Cette démarche fera l’objet d’une instruction approfondie par l’ASN.
Les 85 autres soudures sont conformes.
En conséquence, le Groupe ajuste le planning et l’objectif de coût du chantier de construction de l’EPR de Flamanville. Le chargement du combustible est désormais prévu au 4ème trimestre 2019 et l’objectif de coût de construction est porté de 10,5 à 10,9 milliards d’euros (en Euros 2015, hors intérêts intercalaires).
Les équipes d’EDF et leurs partenaires industriels sont pleinement mobilisés et poursuivent l’ensemble des autres activités de montage et d’essais de l’EPR de Flamanville, notamment les essais d’ensemble. Le début des essais dits « à chaud » est programmé avant la fin de l’année 2018.
Les conséquences sur l’exploitation des deux réacteurs de Fessenheim sont à l’étude, notamment au regard de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte plafonnant la capacité de production d’électricité d’origine nucléaire.
Pour plus d’informations : www.edf.f