À l’issue de la procédure de consultation, le choix des entreprises chargées des travaux de réparation du mur de soutènement sera officialisé dans les tous prochains jours.
Conformément au calendrier annoncé en juillet dernier, la réparation du mur de soutènement de l’autoroute A15 commencera donc début septembre, avec la mise en place des installations techniques, l’approvisionnement en matériaux et l’acheminement des matériels sur place, ainsi que la finalisation des études techniques détaillées.
Les travaux lourds de réparation du mur de soutènement et de la chaussée de l’autoroute commenceront tout début octobre, avec le confortement des parties du mur de soutènement qui restent en place. Ces travaux de réparation, rendus particulièrement complexes en raison de la configuration du site difficilement accessible pour des engins de chantier, de la proximité d’une pile du viaduc de Gennevilliers, et d’une mise en œuvre sous circulation routière, sont prévus pour durer jusqu’à mi-mars 2019, sous réserve des éventuels aléas techniques ou météorologiques toujours possibles sur un chantier de cette complexité.
Toutes les dispositions techniques ont été prises pour réduire la durée des travaux, tout en assurant les conditions de sécurité des usagers et des intervenants sur le chantier. Ainsi les travaux seront organisés en deux postes successifs afin d’étendre leur réalisation en continu de 7h à 20h.
Le déroulement programmé des travaux permettra l’ouverture d’une troisième voie de circulation sur l’autoroute A15 début décembre, avec une largeur des voies et une vitesse maximale autorisée réduites. La réouverture des 4 voies de circulation de l’autoroute A15 sera possible mi-mars 2019, après la réparation complète du mur de soutènement et de la chaussée de l’autoroute. À l’issue de ces travaux sur le mur de soutènement et la chaussée, de nouveaux écrans anti-bruit seront posés courant mars 2019, pour remplacer ceux qui ont dû être déposés.
Le mur de soutènement de l’autoroute A15 est un ouvrage en remblai renforcé par des armatures métalliques. Il s’agit d’un ouvrage situé juste avant le viaduc de Gennevilliers, dont la structure est indépendante de celle du viaduc. Ainsi ce mur n’a pas pour fonction de porter le viaduc, fonction assurée par les différentes piles du viaduc. Le viaduc en tant que tel n’est donc pas fragilisé. Par ailleurs la dernière inspection du viaduc de Gennevilliers en 2017 a montré qu’il ne présente aucune fragilité structurelle.
Pour plus d’informations : www.dir.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr