L’enjeu de cet appel à un grand chantier d’insertion professionnelle est de trouver une solution économique viable et socialement solidaire pour traiter les 10 km d’entretien préventif qui représentent une dépense de l’ordre de 5 M€.
C’est en 1542 que François Ier ordonne l’édification du mur de Chambord. Il est conçu comme la limite du territoire de la Cité idéale rêvée par le souverain. Le périmètre de 32 kilomètres de long et de 3 à 4 mètres de hauteur fait de Chambord le plus grand parc clos d’Europe. Il détermine l’enceinte de protection de Chambord au titre des Monuments historiques et protège aujourd’hui une réserve de faune et de flore sauvage unique au monde.
Créer de l’emploi et transmettre un savoir-faire ancestral
Sujet d’intérêt national, la restauration du mur de Chambord constitue un chantier à forte valeur ajoutée sociale. Les techniques traditionnelles de construction seront transmises à de jeunes générations d’apprentis maçons et des personnes en recherche d’emploi ou de qualification et leur permettront de revenir sur le marché du travail.
Une campagne de restauration de douze brèches est financée par le ministère de la Culture et de la Communication dans le cadre de crédits annuels versés sous la forme d’une subvention de 300 000 euros pendant 5 ans.
Un enjeu d’urgence et d’insertion professionnelle.
Deux chantiers sont à réaliser de toute urgence : le premier de 500 mètres linéaires partant de la porte de Muides et longeant la ferme de la Gabillière, soit 250 000€ ; le second de 750 mètres de linéaires bordant la parcelle viticole de la ferme de l’Ormetrou et se prolongeant en forêt, soit 375 000€.
Chambord tient à montrer que les dépenses de patrimoine peuvent être tout aussi utiles pour créer de l’emploi et participer à la lutte contre un chômage de masse.
Pour plus d’informations : www.chambord.org