A partir du 21 mars 2018 à l’occasion de la visite complète initiale, EDF a détecté des écarts de qualité dans la réalisation de soudures sur les tuyauteries du circuit fermé dans lequel la vapeur produite dans le générateur de vapeur est évacuée vers la turbine. Une fois condensée, l’eau est ramenée vers le générateur de vapeur.La visite complète initiale est une étape réglementaire, préalable à la mise en service de l’installation, qui consiste notamment en un examen des soudures des circuits primaire et secondaire. Elle permet de réaliser un état initial de référence de l’installation avant son exploitation.
Conformément aux procédures industrielles, les soudures avaient été contrôlées par le groupement des entreprises en charge de la fabrication du circuit. Le groupement des entreprises les avaient déclarées conformes, au fur et à mesure de leur réalisation.
Suite aux écarts de qualité détectés, EDF a décidé de procéder à des contrôles additionnels sur les 150 soudures concernées du circuit secondaire principal afin d’identifier précisément celles qui présentent des écarts de qualité. EDF a également lancé une expertise pour analyser les causes et la nature de ces écarts. Cette expertise permettra de définir les actions correctives et les modalités industrielles à proposer à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) pour garantir les exigences de sûreté attendues. L’ensemble des contrôles et cette expertise s’achèveront d’ici fin mai.
EDF a déclaré le 10 avril 2018 à l’ASN, un évènement significatif relatif à la détection d’écarts dans le contrôle de la réalisation de ces soudures. Une partie du circuit secondaire principal (Partie du circuit secondaire principal qui évacue la vapeur des générateurs de vapeurs vers la turbine) est déjà concernée par l’écart relatif à la bonne application des exigences dites « de haute qualité » qui a fait l’objet d’une déclaration auprès de l’ASN le 22 février dernier.
A l’issue de l’expertise en cours et de la démarche d’instruction qui sera retenue par l’ASN, EDF sera en mesure de préciser si le projet nécessite un ajustement de son planning et de son coût. A ce jour, le chargement du combustible est prévu à la fin du 4ème trimestre 2018 et l’objectif de coût de construction est de 10,5 milliards d’euros (En Euros 2015, hors intérêts intercalaires) hors intérêts intercalaires.
Les équipes d’EDF et leurs partenaires industriels sont pleinement mobilisés et poursuivent l’ensemble des autres activités de montage et d’essais de l’EPR de Flamanville, notamment les essais d’ensemble. Le 3 avril dernier, les opérations de mise sous pression du bâtiment réacteur, dite « épreuve enceinte », se sont achevées de manière nominale et ont ainsi permis d’en valider la conception et l’étanchéité.
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